Promotion, Rencontre
30/01/2020
Le 3 mai prochain, le RAP [BOOK] CLUB revient ! Il sera accueilli dans les magnifiques studios TARMAC, partenaire de l’événement.
Pour cette dernière édition de la saison, CLNK a le plaisir de recevoir la philosophe Benjamine WEILL . A l’occasion de la sortie de son livre “A qui profite le sale. Sexisme, racisme et capitalisme dans le rap français” édité chez PAYOT, elle nous racontera les coulisses de l’écriture de cet essai. Elle échangera et partagera son regard sur notre centre d’intérêt commun : le rap et plus largement la culture hip-hop avec ses lecteur.ice.s belges.
Benjamine WEILL est travailleuse sociale et philosophe. Elle accompagne depuis toujours projets et artistes de rap, mouvement qu’elle a vu naître et grandir en France dans les années 1990. Engagée dans les luttes féministes et antiracistes, elle soutient également de nombreuses initiatives culturelles et militantes. Ancienne rédactrice-en-chef du magazine culturel hiya!, Benjamine WEILL intervient régulièrement dans les médias en tant que philosophe spécialiste de la culture hip hop.
La rencontre sera animée par Céline KAYOGERA (CLNK) et suivie d’une séance de dédicace du livre.
HORAIRE
LIEU
TARMAC
52 Boulevard Auguste Reyers
1044 Bruxelles
Comment le rap, à l’origine un mode d’expression du mouvement inclusif HIP HOP, est-il devenu un baston sexiste ?
Le rap est considéré comme sexiste. Pourtant, à ses débuts en France, le hip hop, berceau du rap, n’était pas nécessairement un lieu d’exclusion des femmes. Comment expliquer ce glissement anti-féministe ?
Réconcilier rap et féminisme, c’est analyser une opposition médiatiquement fabriquée, en comprendre les implicites racistes et en déconstruire les mécaniques capitalistes.
Pour ne plus tomber dans le piège de la mécanique du buzz. Pour donner aux artistes, dont la quête ne se mesure pas à l’aune des chiffres de la première semaine, la place qu’ils et elles méritent. Pour une culture régénératrice et soucieuse de créer du lien. EN adoptant le regard « oblique, complice et clandestan » cher à la phénoménologie de Merleau-Ponty, Benjamine WEILL tâche de coprendre à qui ou à quoi profite tout ce sale qui nous est présenté comme l’essence même du rap.